Sadok Mwassa – Humoriste aux racines savoureuses De la cour familiale à la scène : l’art de rire pour survivre Né dans une famille de 8 enfants (et deux mamans, grâce à un père aussi généreux en blagues qu’en amours), j’ai très tôt appris que l’humour était la meilleure façon de désamorcer les drames… et les corrections paternelles ! Mon père avait un don : ses coups faisaient hésiter entre pleurer et rire. Ma mère, elle, préférait le lait comme antidote aux larmes. Résultat ? Je suis devenu un expert en transformation de chaos en sketches. L’école de la vie (bien plus efficace que la maternelle) Expulsé à vie de la maternelle pour vol de goûters (la faim justifie les moyens). Initié aux insultes chantées par un frère malicieux ("Tu chantes ‘Rosalie la hyène’ sans comprendre ? Génie !"). Diplômé en "filière sociale", section officieuse des cancres inspirés (et accessoirement des filles, ce qui n’était pas pour me déplaire). Spécialités comiques Analyse anthropologique : Mon village, Kazimiya ("s’évanouir"), où tout le monde suspecte son voisin d’être sorcier… surtout s’il offre du foufou. Gastronomie engagée : Chez nous, le "tu aimeras ton prochain" se pratique avec une louche à la main. Petit-déjeuner local : 1 kg de foufou, 2 fretins, 0 café. Luxury version : des frites en mariage qui font croire à l’Occident. Survie urbaine : Quartier où l’électricité est un sport clandestin et où les philosophes s’enivrent à l’aube avec des pigeons. Parcours professionnel : du secrétariat à Canal+ 2003 : Diplôme obtenu malgré les sorciers familiaux. 2021 : Décès d’une sœur → naissance d’un humoriste (les filles ont tenté de me consoler… mais le stand-up était plus efficace). Depuis : Scènes avec Monusco, passage remarqué sur Canal+ (Compliment de Blanc, un sketch qui a fait rougir même les batteries solaires). Le mot de la fin "Chez les Mwassa, on ne choisit pas l’humour : il vous choisit. Surtout quand votre père a deux femmes, que votre frère vous fait insulter vos sœurs en chanson, et que votre village croit aux fantômes… mais pas au thé du matin."