Les Artistes

Vicky Ym est le nom de scène de Victoire Chingoma Kasongo. Il est né le 16 mars 1995 à Nyangezi, dans la province du Sud-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo. Vicky a grandi dans une famille à forte sensibilité religieuse. Sa mère, Akisthi Kapinga Isabelle, était chanteuse gospel, ce qui a joué un rôle essentiel dans son éducation musicale. Dès l’âge de 7 ans, il intègre une chorale pour enfants à l’église, posant les premières fondations de sa vocation artistique. Éveil musical, influences et transition vers l’urbain Jusqu’à ses 12 ans, Vicky évolue essentiellement dans le registre musical gospel, fidèle à ses racines familiales et spirituelles. Mais vers 2007, il découvre la musique pop et le R&B, influencé par des artistes et mouvements américains (Justin Timberlake, Lil Wayne, Cash Money, etc.). Peu à peu, il développe une passion pour l’arrangement, le beatmaking et les mélodies urbaines, tout en poursuivant ses engagements dans la musique chrétienne. En 2013, Vicky commence à étudier les bases du beatmaking. En 2015, il sort sa première chanson, Machozi, sur un instrument original qu’il a conçu lui-même, dans le style trap. Ce morceau lui attire l’attention de son entourage et du public local; il y puise une motivation renforcée pour continuer à investir sa carrière. Progression, reconnaissance locale et signature Il enchaîne les créations musicales, publie des titres appréciés dans son entourage et dans les quartiers de Goma. En 2017, des morceaux comme Nini Ina Kuluma et Mi na We le positionnent parmi les talents émergents les plus écoutés dans sa ville. Puis il sort Wa Moyo, titre qui, en s’appuyant sur le succès de ses précédents morceaux, capte l’intérêt du public mais aussi du milieu professionnel. En 2018, Vicky signe un contrat de production avec le label Madi Picture, actif à l’est de la RDC. Très vite, il publie le clip et la piste audio du morceau Hangover (sortie officielle le 24 avril 2018), qui connaît un succès notable — local, national, et même au-delà des frontières — et contribue à le faire connaître en tant que beatmaker de talent. C’est à cette époque qu’il adopte le surnom “Yaga”, un mot en mashi signifiant « quelque chose qui étonne, qui surprend, qui impressionne ». Parallèlement à ses activités artistiques, Vicky Ym mène un parcours scolaire sérieux. Il effectue ses études primaires et maternelles à Bukavu, dans les établissements « Le Vert » et « Saint François Xavier » à Kadutu. Pour le secondaire, il se rend à Goma, dans les institutions Faraja et Office Goma. À l’université, il obtient un diplôme en informatique et gestion d’entreprise à l’ISIG de Goma.